Ligne : Sion - Grimisuat - Arbaz - Anzère Constantin (Arbaz)
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L'aventure débuta le 28 juin 1945 (R01), lorsque Jérémie Constantin prend l'initiative de relier Arbaz à la plaine, avec son premier véhicule, un Fordson de 24 places qui servi aux transports de personnes sur cette ligne de plus de 15 kilomètres. Seule une course journalière avait lieu durant la semaine, ainsi que le samedi (B02). En 1946, c'est un camion de marque Berna pouvant transporter jusqu'à 27 personnes qui vient en renfort. Il est fort probable que ce camion a servi au transport de marchandise durant la semaine, et que le week-end il faisait la doublure (R02). A partir du premier janvier 1951, Jérémie deviendra officiellement un entrepreneur travaillant pour le compte de la poste. C'est durant cette période que la ligne fut allongée jusqu'au Café petit lac (B02). La ligne Sion-Arbaz est assurée par une véhicule carrossé par Lauber et pouvant transporter plus de plus de 30 passagers. 1959, la première uniformisation des couleurs. Jusqu'à maintenant, les autocars de Jérémie Constantin étaient de couleurs verts. |
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(P01) Place de la gare de Sion, vers 1970. A noter la livrée de 1971 et l'absence du cor postal sur l'avant du véhicule. Soit le klaxon à trois tons n'a pas été livré sur ce modèle, soit, lors du rafraichissement de la livrée en 1971, on a pas pris la peine de coller le fameux cor de Guillaum Tell. |
En hiver, à l'époque où les voitures étaient rares, et les installation inexistant, la population d'Arbaz et des villages avoisinants descendaient en luge sur la route principale. Pour remonter les lugeurs se faisait tracter par la car postal (S01). 1966, livraison du FBW/Lauber C50U 50-L EDU-A. Il s'agit du premier "sous-plancher" de forme "pulleman". 1972, livraison du Saurer/Lauber 3DUK 50. Ce véhicule met à la porte le dernier car à museau propriété de Martin Constantin. Lors du changement d'horaire du 22 décembre 1976, la course Sion-Arbaz est prolongée jusqu'à Anzère. |
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(P02) Place de la gare de Sion vers 1980. Saurer Lauber 3DUK (VS 1744) est un modèle rare. fabriqué par Lauber. Le panneau central d'indication de destinatione est incorporé dans le toit.
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Début 1980, Martin Constantin reçu son dernier car. Il s'agit d'un Saurer Lauber RH525-23. Dans la région de Sion, on comptabilise une 20aine de Saurer RH. Une quinzaine pur la régie et 5 autre pour les entrepreneurs. Ces derniers se distinguaient par une carrosserie différente montée par Lauber. Le premier juin 1982, Philippe Constantin reprend l'entreprise de son père (B02). Il arrive parfois que les entrepreneurs postaux roulent pour le compte d'un de ses collègue. En effet, l'entrepreneur de la ligne Sion-Ayent-Anzère, André Rey, manquait d'employés et avait du faire appel à son voisin Philippe Constantin pour qu'un chauffeur soit mis à disposition (S01). 1989, l'entrepreneur d'Arbaz achète son premier car de marque étrangère, il s'agit d'un Mercedes O303 usine 13KHP-L. |
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(P03) Place de la gare à Sion, 2002. MB O303 13KHP-L de 1989 (VS 1744) livré pour remplacer l'unique Saurer Lauber 3DUK. Ce modèle fut très apprécié par les entrepreneurs. Cependant, après 15ans, on observait souvent un état d'oxydation avancé sur certains O303. |
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1997, une mauvaise surprise pour le Saurer RH (VS 37876). Pendant sa pause au café du petit lac, le chauffeur fut avertit que son car prend feu. Le dernier Saurer avait partiellement brûlé sans faire de victime et fut remplacé prématurément par un Neoplan Nü312 (S01). Depuis environ 2002, une course passant pour Arbaz via Drône-Grimisuat (Ligne 135.21) est partagée avec l'entrepreneur Dubuis à Savièse (B02). 2006, Actuellement la flotte comptabilise 3 véhicules, dont un Neoplan, un Setra S313ül et un bus Renault Master (S01).
David Osterholt, novembre 2007. |
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