100 ans des cars postaux - 50 ans de la place de la gare de Sion
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Ligne : Sion - Beuson - Veysonnaz / Sion - Les Agettes - Veysonnaz Régie de Sion - Rielle (Sion) - Theytaz et Lathion (Sion)
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Eté 1943, un car effectuait pour la première fois la ligne jusqu'à Veysonnaz. En 1945, on comptabilisait deux courses journalière : le matin à 6:20, et le soir à 18:20. Auparavant, les "Barloucas" prenaient la course de Nendaz jusqu'au village de Beuson, et rejoignaient leur localité après une petite marche d'une demi-heure. Le service était assuré par la régie jusqu'en 1950. Un des premier chaiffeur à rouler pour Rielle était d'Albert Buchard, chauffeur qui créa sa propre concession en 1953. Beaucoup se souviennent de ce chauffeur aimable qui emmenait les enfants dans son car faire une balade de quelques centaines de mètres depuis la place du village jusqu'au garage situé à l'entré du village. |
Sion peut avant 1956, Henri Lathion posant devant son premier car. Parmi les premiers chauffeurs roulant sur la ligne Sion-Veysonnaz, trois ont créé leur propre entreprise : Albert Buchard (Buchard Voyages), Laurant Gilloz (Bus Sédunois), et Henri Lathion (actuel T&T). |
C'est en 1950 que la régie de Sion cède l'exploitation à Gaspar et George Rielle. Le premier véhicule fut un Saurer/Lauber "125" de couleur rouge et toit argenté. A cette époque, on recensait que deux voitures privées dans tout le village. La route qui mène à Clèbes n'étaient qu'un chemin pédestre. Il faut attendre les années 1960 pour voire prolonger la ligne jusqu'au village de Clèbes et la station. 1970, Rielle prend en main le premier car "sous-plancher", c'était un des dernier à recevoir la livrée jaune ocre. Ce véhicule est un modèle unique, un Saurer 3DUK carrossé par Lauber (VS 1743). |
Gare de Sion en 1977, Ce Saurer/Leyland SLK 525-23 (VS 19078) et le premier véhicule de la ligne à recevoir la nouvelle livrée jaune à bande rouge. |
1977, quelques courses de la ligne Veysonnaz via Les Agettes fut cédée à George Rielle. Ainsi les premières courses pour Veysonnaz pourrons de temps à autre se faire par les Agettes. Les cars étant toujours plus gros, certains chauffeurs étaient plus méfiant malgré les progrès technologiques. On se rappelle de certains d'entre eux qui, en hiver, versaient le sel aux contours les plus réputés dangereux. Il fallait attendre le temps que le sel fasse effet avant de repartir pour la pleine. 1983, arrivée des premiers Saurer/Lauber RH, premiers cars avec les soutes à bagages sous plancher de marque Saurer. |
En 1984, un deuxième Saurer/Lauber RH 525-23 (VS 106000) vient s'agouter aux autres véhicules de la flotte à Rielle : Saurer/Lauber RH 525-23 (VS 33100), Magirus Deutz (VS 1742), Saurer/Leyland SLK 525-23 (VS 19078) et le Saurer/Lauber 3DUK (VS 1743). Ce dernier, se retrouve du coup bien seul avec sa livrée beige ocre. |
La régie reçoit les traditionnels RH avec pare-chocs noirs et calandre jaune. Les entrepreneurs de la région de Sion acquièrent des RH carrossé par Lauber. La tradition veut que les RH livrés pour les entrepreneurs aient un pare-chocs gris, avec calandre noir si cela est possible. Avril 1985, le dernier autocar de couleur beige ocre de la place de la gare de Sion va définitivement prendre sa retraite. Les barloucas se souviennet encore de se véhicule avec cette couleur si particulière. |
Le premier Mercedes-bens de la flotte carrossé par Lauber. Veysonnaz station en 1996 La pancarte publicitaire annoncant l'arrivée du finiculaire est d'ores et déjà désuette... |
1990, le parc automobile subit une révolution, ce sont les derniers "sous-planchers" qui cèdent la place aux premiers autocars de 2.50 mètre de larges. C'est un Mercedes O303 14KHP-L 500 qui sera affecté sur la ligne Sion-Veysonnaz. L'achat d'un véhicule de 50 places est justifiés sur une ligne touristque déservant une station de ski. La concession passe de père en fils. 1995, la station touristique de Veysonnaz doit faire face à une augmentation de skieurs. L'ancien télécabine de Veysonnaz étant largement saturé, une navette est mise en place entre Veysonnaz station et les télécabines des Mayens-de-Sion |
Août 1999, Veysonnaz village. Le MB O303 14 KHP-L (VS 1742) traine depuis deux années sa couverture publicitare à l'arrière du véhicule. |
Novembre 1998, les premiers Mercedes O404 arrive dans la région de Sion. Il est vrai que ce véhicule équipé d'une technologie de 1991 surprend encore par son design très élégant. En août 1999. deux autres MB O404 13RH viennent compléter la flotte. D'habitudes, les touristes s'asseyent plus volontiers à l'avant du car. Cependant, quelques rares fois, de jeunes hollandais ou allemands occupèrent la dernière rangée de siège. Lorsque le car doit entamer une marche arrière pour reprendre le contour, on entendit des hurlements à l'arrière. En effet, de jeunes hollandaises ont commencé à paniquer quand l'arrière du véhicule se retrouvait au dessus du vide. Elles imaginaient que les roues se situaient aux extrémités du car... |
Juillet 2004, à l'entrée du village de Clèbes, village de 200 habitants de la commune de Nendaz. Cette photos vous montre l'arrière du véhicule planant dans le vide. les chauffeurs connaissent très bien leur véhicule. |
En novembre 2004, la ligne Sion-Veysonnaz via les Mayens-de-Sion et Sion Veysonnaz via Beuson. N’oublions pas que Veysonnaz et Nendaz font partie du même domaine skiable. |
2006, on recense actuellement deux services sur la ligne de Sion à Veysonnaz. |
Ligne : Sion - Salins - Les Agettes - Les Mayens-de-Sion - Piste de l'Ours Régie de Sion - Rielle (Sion) - Teythaz et Lathion (Sion)
Alors que la première course motorisée vit le jour, de nombreux Bourgeois de la commune de Sion profitèrent pour s'installer 1000 mètres plus haut, dans la région des Mayens-de-Sion. C'est en 1921 que l'entreprise Auto-Transport-Sion et Environ qui décide de prendre les devants et d'ouvrir une ligne jusqu'à la Vernaz. Malheureusement, l'entreprise fit faillite trois ans plus tard. Mais la régie de Sion trouve un intérêt et décide d'exploité la ligne jusqu'aux Agettes, puis jusqu'aux Mayens de Sion quelques années plus tard. Entre 1939 et 1946, le nombre de voyageurs passe de 6'455 à 42'741. En 1956, les premiers véhicules de 40 places viennent répondre à l'augmentation du trafic. Mutation : Le FBW/R+J C40U de 1956 (P 24011) "Haifisch" à été mise hors service par la régie en 1976. Quelques mois plus tard, Evéquoz l'achète comme véhicule tomporaire en attandant la livraison des FBW/Frech-Hoch. Le P 24011 devint le VS 1011. Vers 1982/1983, la régie cède la ligne Sion - Les Agettes - Les Mayens-de-Sion à l'entrepreneur sédunois. |
Mars 1982, gare de Sion. En 1976, quelques courses ont été cédées à l'entreprise Rielle. Des véhicules de la régie ont roulé jusqu'en 1983 comme ce FBW/Hess C50U EDU (P 24164) de 1966. Son frère jumeaux avait circulé jusqu'en 1984. Ils étaient appelé "Haifisch ohne Zahn" (Requins sans dents). |
En 1990, la concession fut cédée à Claude-Alain Rielle. Le garage qui abritait le car postal se situe au village de la Vernaz. En été 1998, les nouveaux véhicules étaient équipée de climatisations situé sur le toit du véhicule. Cependant, le Volvo de démonstration à du passer une nuit en dehors du garage devenu trop petit et, malheureusement, le car n'a pas supporté le froid. La batterie c'est vidé. Depuis, le choix des nouveaux véhicules c'est porté sur des Mercedes-Benz O404. Novembre 2004, Rielle abandonne la concession. C'est Theytaz et Lathion qui se partagent les courses. |
Les Agettes, juin 2006. Passage étroit dans le village des Agettes. Parfois le chauffeur doit rentrer les rétroviseurs pour permettre au véhicule de passer aisément. |
Ligne : Sion - Aproz - Fey - Condémines / Basse-Nendaz Régie de Sion - Rielle (Sion) - Lathion (Sion)
En 1949, après des années de négociation, la régie décide d'ouvrir une ligne régulière jusqu'au village d'Aproz. Ce village de la commune de Nendaz est connu pour ses sources d’eaux minérales portant le même nom. La première course vit le jour le 2 octobre 1949. Seulement quelques mois après, en mai 1950, la concession fut cédée à George et Gaspar Rielle, fils de François Rielle. Ce dernier durant la même année abandonné la concession de la ligne Sion-Grimisuat-Ayent. |
Gare de Sion vers la fin des années 1970. Entre 1962 et 1966, la dernière série des "museaux" livré en Valais centrale étaient tous des Alpenwagen carrossé par Lauber. A droite le VS 1742 à Rielle de marque Saurer, et à gauche le VS 3825 à Dubuis de marque Berna. |
En mars 1964, l'entreprise Rielle toucha le premier "125 pneumatique" avec ouverture des portes automatiques. Un Saurer/Lauber L4C CT2D Alpenwagen IIIa (VS 1742) affécté sur la ligne Sion-Aproz . Ce véhicule à été préservé par la famille Buchard, actuel entrprise de voyge. Octobre 1972, ouverture de la ligne jusqu'à Fey et Condémines. 1980, un Magirus Deutz remplace le dernier "car à museau" de la flotte. Vers 1990, George Rielle cède la concession à son fils. |
Au dessus de Fey fin juillet 2006. Nous souhaitons longue vie au dernier MB 303 du Valais. |
Décembre 2001, la ligne Sion-Fey-Condémine se prolonge jusqu'à Basse-Nendaz, chef lieu de la commune de Nendaz. Tous les jours un petit quart d'heure de marche pour trois habitants du village d'Isérables qui préféraient prendre le car au Condémines plutôt que d'emprunter le téléphérique jusqu'à Riddes, et ensuite de prendre le train régional jusqu'à Sion. Novembre 2004, la ligne fut cédé à Lathion qui exploite désormais toute les lignes de la commune de Nendaz, sans compter le ligne Veysonnaz - Clèbes... David Osterholt, août 2006 |
Photos : Francis Praz, Yvonne Lathion, David Osterholt, Luigi Pescia Informations : Francis Praz, David Praz, Musée de la communiaction à Bern Documents : Histoire de la Poste de Sion (Eric Maye), documents fournies par la régie de Sion |
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